Blog ventilation double flux thermodynamique


Rafraîchissez votre logement par un système de ventilation double flux thermodynamique!


La surchauffe est un problème d'été courant dans de nombreuses maisons Françaises et risque de s'aggraver avec le changement climatique.

 

En parlant de construction résidentielle, de plus en plus de propriétaires cherchent à acheter ou à construire une maison durable, respectueuse de l'environnement et économe en énergie (également appelée maison passive ou RE2020) pour réduire leur empreinte carbone et économiser de l'argent en réduisant la consommation d'énergie conventionnelle.

 

Des maisons passives ou RE2020 sont construites pour encourager la plus petite utilisation de l'énergie conventionnelle. En conséquence, ces types de maisons vous permettent de réduire la consommation d'énergie pour le chauffage et le refroidissement, en réduisant significativement vos factures d'électricité.

 

Les maisons passives sont basées sur des principes particuliers de l'ingénierie architecturale qui aboutissent à la construction d'une maison avec:

 

Structure étanche à l'air
- Isolation extérieure
- Fenêtres en verre à double ou triple vitrages
- Réduction des besoins de rafraîchissement
Système de ventilation

 

-Renouvellement d’air hygiénique de la construction et récupération de chaleur sur air extrait du logement par un système de ventilation double flux à haut rendement

 

- Intégration du pompe à chaleur réversible dans le caisson de ventilation double flux pour notamment réalisé un rafraîchissement actif l’été, c’est une ventilation double flux thermodynamique

 

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Prix d'une vmc double flux thermodynamique

Une VMC double flux thermodynamique permet de réaliser des économies d'énergie par rapport à une VMC double flux classique ou à une ventilation mécanique simple flux, car elle intègre un système de récupération de chaleur associé à une pompe à chaleur.  

 

En effet, une vmc double flux thermodynamique permet de récupérer la chaleur de l'air extrait de la maison pour préchauffer l'air neuf entrant. Cela permet de réduire la quantité d'énergie nécessaire pour chauffer l'air neuf, car celui-ci est préchauffé par la chaleur récupérée de l'air extrait. Selon les caractéristiques de votre maison et le climat local, cela peut représenter une économie de 30% à 50% sur votre facture de chauffage.  

 

La ventilation double flux thermodynamique contribue à réduire les pertes thermiques à travers les ouvertures et les fuites d'air de la maison. En récupérant la chaleur de l'air extrait, la vmc thermodynamique permet de maintenir une température intérieure plus stable et plus confortable.

 

Une VMC thermodynamique favorise également la réduction des pertes de chaleur liées à la ventilation, car elle est équipée d'un système de récupération de chaleur à haute performance. Cela permet également de réduire la quantité d'énergie nécessaire pour chauffer la maison.  

 

Le rendement d'une vmc double flux thermodynamique dépend de plusieurs facteurs, tels que la température de l'air extérieur, la température de l'air intérieur, le débit d'air, l'efficacité de l'échangeur de chaleur, COP de la pompe à chaleur, etc. Une VMC double flux thermodynamique a donc un rendement très supérieur à celui d'une ventilation double flux classique. En effet, elle permet de récupérer la chaleur de l'air extrait pour préchauffer l'air neuf entrant, ce qui permet de réduire la consommation d'énergie pour le chauffage.  

 

Le rendement d'une VMC double flux thermodynamique est exprimé par son coefficient de performance (COP), qui correspond au rapport entre la chaleur produite et l'énergie consommée pour produire cette chaleur. Le COP global d'une VMC double flux thermodynamique peut varier en fonction de ses caractéristiques techniques, mais il est généralement compris entre 5 et 7.

Il est important de choisir une VMC double flux thermodynamique avec un rendement élevé pour maximiser les économies d'énergie et le confort de la maison. Il est également recommandé de faire appel à un professionnel pour choisir et dimensionner une installation de VMC double flux thermodynamique afin d'optimiser son rendement et son efficacité.  

 

Le prix d'un projet de VMC double flux thermodynamique dépend de plusieurs facteurs tels que la marque, le modèle, les caractéristiques techniques, la surface de votre maison et le type de gaine employé. En général, le prix d'une VMC double flux thermodynamique est un peu plus élevé que celui d'une VMC double flux classique car elle intègre un système de récupération de chaleur associé à une pompe à chaleur. Il est important de ne pas sacrifier la qualité et la performance pour obtenir le prix le plus bas possible. Il est préférable de choisir un système de ventilation thermodynamique de qualité supérieure et efficace pour garantir une bonne qualité de l'air intérieur et une réduction de votre consommation énergétique.  

 

Il est également important de prendre en compte l'étude et le dimensionnement du réseau de gaine, car une installation correcte est primordiale pour assurer le fonctionnement optimal de votre système de ventilation thermodynamique.

L'installation d'une ventilation double flux thermodynamique est un investissement à long terme pour votre maison. Le coût initial est plus élevé que celui d'une ventilation double flux classique, mais cela est compensé par d’importantes économies d'énergie sur le long terme.

 

Le retour sur investissement d'une ventilation double flux thermodynamique dépend de plusieurs facteurs, tels que le coût d'installation, le coût de l'énergie, le rendement de la ventilation, la durée de vie de l'installation qui peut varier en fonction de la qualité du matériel et de l’entretien de l'installation. En général, une ventilation thermodynamique offre des économies d'énergie significatives par rapport à une ventilation double flux classique, ce qui permet de réaliser un retour sur investissement intéressant. En général, une ventilation double flux thermodynamique à une durée de vie de 15 à 25 ans.  

Enfin, il faut aussi noter que l'installation d'une ventilation double flux thermodynamique peut augmenter la valeur de votre maison et améliorer sa performance énergétique globale, ce qui est un avantage lors de la revente. L’investissement dans une ventilation double flux thermodynamique est un investissement rentable pour votre maison si vous recherchez une solution de ventilation efficace, très économe en énergie et également bénéfique pour la valeur ajoutée à votre maison.

 

 

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La ventilation double flux thermodynamique est-elle compatible avec une maison passive ou RE2020?


La maison passive et RE2020 est un moyen de réduire la consommation d'énergie (low-energy-house, ou maison basse conso, ou maison basse énergie). On désigne généralement par maison passive ou RE2020 un bâtiment qui est pratiquement autonome pour ses besoins en chauffage et rafraîchissement. Il se contente des apports solaires, des apports métaboliques (habitants, machines) et d'une très bonne isolation, ce qui relègue le rôle du chauffage à un simple appoint. La norme allemande "Passivhaus" est accordée à partir d'un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh/m²/an, et un besoin de moins de 50 kWh/m²/an d'énergie finale (les 15 kWh/m²/an du chauffage + l'énergie nécessaire au chauffage de l'eau chaude sanitaire + l'électricité consommée par la ventilation et le rafraîchissement + électricité domestique). Un besoin en énergie aussi faible signifie qu'en pratique ces habitations n'utilisent le système de chauffage que quelques semaines par an (et non pas qu’elles n’ont pas besoin d’un système de chauffage). En comparaison, les logements des années 1960 et 1970 nécessitent en moyenne, 320 kWh/m²/an. 

 

La norme passive et RE2020 fixe également des exigences minimales au niveau de la résistance thermique des différents éléments de l'ouvrage (murs, fenêtre, toit, etc.), cependant, il est possible d'obtenir les performances d'une maison passive et RE2020 sans pour autant respecter ces exigences. En effet, il y a deux manières de réduire les besoins énergétiques :

  • la première consiste à isoler le bâtiment pour diminuer ses pertes, c'est la surisolation, qui utilise par exemple des triples vitrages et des épaisseurs d'isolant de plusieurs dizaines de cm.
  • la seconde consiste à augmenter les apports solaires, c'est le bioclimatisme, qui cherche plus à capter mieux qu'à perdre moins (puisque l'énergie est gratuite et renouvelable).

Enfin, puisque les besoins sont diminués, la part des apports internes dus aux occupants de la maison et à leurs activités n'est plus négligeable, et au contraire devient un apport important. C'est pour ces raisons que l'on utilise le terme de "passif" car la majeure partie des besoins de chauffage et de rafraîchissement sont théoriquement remplis automatiquement, sans appareil mécanique ni surveillance ou programmation. L'inconvénient est que les performances de la maison deviennent vite dépendantes du mode de vie de ses occupants. Ceux-ci peuvent donc nuire au bilan final en utilisant mal les fenêtres ou le système de ventilation double flux (par exemple).

 

Principe de fonction

Principe I - réduire au maximum les pertes de chaleur
1- Diminuer les déperditions thermiques par transmission : pour ce faire, le coefficient de transmission thermique des parois extérieures de la construction (coefficient U) doit être inférieur à 0,15 W/m²K, voire 0,10 W/m²K. Le coefficient de transmission thermique de la fenêtre, constituée du vitrage, de son intercalaire et du châssis (Uw) doit être inférieur à 0,8 W/m²K. Le facteur solaire du vitrage doit, lui, être supérieur à 50% afin de pouvoir encore bénéficier des gains d'énergie solaire en hiver.

 

2- Diminuer les déperditions actives thermiques par ventilation : L'approvisionnement en air frais est assuré par une une ventilation double flux ou une VMC double flux thermodynamique. L'alimentation et l'extraction mécanique permettent d'optimiser la ventilation suivant les besoins, et ce, indépendamment des conditions climatiques extérieures. Pour réduire les déperditions liées à la ventilation, la « maison passive » ou RE2020 sera obligatoirement équipée d'un récupérateur de chaleur (système double flux). Le taux de récupération de l'échangeur doit être au moins égal à 80%. Pour respecter l'objectif d'efficacité énergétique, il est impératif que l'énergie de ventilation soit inférieure ou égale à 0,4 Wh par mètre cube de volume d'air acheminé. L'efficacité thermique du système de ventilation peut être améliorée par l'usage d'un échangeur air/sol (puits canadien ou puits provençal) ou eau/sol (puits canadien hydraulique) qui préchauffe en hiver et pré-rafraîchit en été l'air neuf. Il supprime aussi totalement les risques de gel de l'eau condensée dans l'échangeur récupérateur.

 

Les pertes de chaleur par transmission de l'enveloppe sont très réduites grâce à une isolation thermique renforcée si bien que les pertes calorifiques par « infiltration » d'air peuvent devenir prépondérantes et constituer la principale cause de perte de chaleur. C'est pourquoi, une attention toute particulière doit être portée à la réalisation de l'étanchéité du bâtiment, mûrs et surtout ouvertures portes et fenêtres. Il est donc indispensable d'utiliser une ventilation double flux performante ou une ventilation double flux thermodynamique afin de renouveler l'air consommé par les habitants. En effet, dans une maison étanche il faut renouveler l'oxygène et évacuer dioxyde de carbone et vapeur d'eau, ainsi que toutes les odeurs et émissions créées à l'intérieur du bâtiment (cuisine, produits de nettoyage, résidus de construction comme les solvants de peinture, vernis ou colles, aérosols et en règle générale, tous les composés organiques volatils, abrégés COV). La ventilation double flux permet donc d'empêcher l'accumulation d'éléments toxiques dans l'air qui rendraient l'intérieur particulièrement malsain.

 

Dans la plupart des maisons passives ou RE2020, l'air extérieur est au préalable préchauffé dans un échangeur à chaleur air/sol (puits canadien hydraulique ou puits provençal). Ensuite cet air préchauffé se réchauffe à nouveau dans le récupérateur de chaleur de la double flux qui extrait la chaleur de l'air sortant (un avantage majeur de l'échangeur air/sol est qu'il assure une température positive à l'entrée du récupérateur air/air et évite totalement le risque de givrage). De plus, si la double flux intègre une pompe à chaleur (ventilation double flux thermodynamique), cela permet d'ajouter les derniers degrés nécessaires au chauffage et également le confort de rafraîchissement l’été.

 

Principe II - Maximiser les gains de chaleur

Le réchauffement général a lieu passivement :

  • l'utilisation du chauffage solaire passif au travers des fenêtres ou des façades de verre ;
  • la chaleur perdue des appareils électriques et l'habitant.

Sur la base des faibles besoins en énergie de chauffage et rafraîchissement, une maison passive ou RE2020 devrait pouvoir fonctionner sans un chauffage conventionnel, mais avec un simple chauffage d'appoint comme une VMC thermodynamique.

 

Avantages

  • Conservation de la chaleur à long terme (sous réserve d'utilisation de matériaux d'isolation durables).
  • Bien moins de problèmes d'humidité (sous réserve du bon entretien de la VMC double flux).
  • Plus de confort grâce à un meilleur équilibre de la température et de l'humidité.
  • Une meilleure qualité de l'air.
  • Économiquement attrayant grâce à des coûts de chauffage et de rafraîchissement très faible.
  • Écologique: protection des ressources, émission réduite de CO2.

Deuxième pilier : La ventilation double flux

Le deuxième pilier du concept de « maison passive » ou RE2020 est la ventilation en fonction des besoins. Elle assure continuellement une parfaite qualité de l'air interne et cela indépendamment des conditions climatiques externes. C'est, en quelque sorte, «le cœur de la maison passive ou de la RE2020».

Une ventilation mécanique contrôlée (VMC) à double flux à haut rendement avec récupération de chaleur insuffle de l'air neuf dans les espaces de vie (chambre, séjour, bureau) et extrait l'air vicié des espaces utilitaires (salles d'eau et de bain, cuisine, toilette). Moyennant un échangeur de chaleur efficace, l'air neuf est préchauffé par la chaleur de l'air vicié évacué sans mélanger les flux.

Une bonne ventilation à double flux ou une VMC thermodynamique assure un renouvellement d'air adapté à l'occupation de la maison et indépendant du climat ou de la météo. Cependant, pour que le système marche convenablement, il est indispensable de laisser les fenêtres et portes fermées. En effet, l'air est insufflé dans certaines pièces et aspiré dans l'autre, il circule des unes vers les autres en passant sous les portes intérieures (qui pour cette raison doivent avoir au moins 1 cm d'espace entre le bas de la porte et le sol). Si une porte ou une fenêtre extérieure est ouverte, le flux d'air entre les pièces sera complètement modifié, les échanges ainsi créés ne passeront plus par l'échangeur et donc, la chaleur récupérable ne le sera pas. Dans une maison équipée d'une bonne VMC double-flux ou ventilation thermodynamique, la ventilation par ouverture des fenêtres est inutile, car les débits sont supérieurs aux besoins de renouvellement.

Un tel système de ventilation double flux permet de contrôler en permanence l'air introduit dans la maison (puisque l'entrée d'air est unique) ce qui permet de le filtrer et de le débarrasser de toutes particules, pollen ou agent allergène. Attention cependant, les filtres exigent un entretien régulier sous peine de réduire le débit, d'augmenter la consommation énergétique et de diffuser de l'air encore plus pollué que celui d'origine.

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L’indicateur Degrés.heures DH en RE 2020, le confort d’été !

Le nouvel indicateur DH de la RE 2020, informe sur le nombre de degrés-heures d’inconfort estival. Il est noté en °C.h et calculé pour chaque partie du bâtiment thermiquement homogène. Le DH exprime la durée et l’intensité des périodes d’inconfort dans le bâtiment durant une année, lorsque la température intérieure est supposée engendrer de l’inconfort pour les occupants du logement.

Selon la RE 2020, un logement est inconfortable lorsque sa température intérieure dépasse 26°C à 28°C durant la journée et 26°C durant la nuit. A partir de ces seuils, chaque heure de dépassement de température est quantifiée, puis cumulée pour définir le niveau d’inconfort du logement.


Si par exemple on mesure une température de 28°C à l’intérieur du logement durant la nuit pendant 1 heure, on multiplie la somme des écarts de température par rapport à la température de référence par le nombre d’heures de dépassement pour aboutir à une valeur de 2°C.h = (28°C – 26°C) x 1h.

 

A la différence des autres indicateurs, le DH est calculé à partir de séries de données météo qui incorporent la canicule d’août 2003, de manière à tenir compte des futures évolutions du climat.
 

L’indicateur DH est calculé que le bâtiment possède un système de refroidissement actif ou pas. Dans le cas d’un bâtiment équipé d’un système de refroidissement actif tel qu’une vmc double flux thermodynamique ou un puits canadien, on calcul l’indicateur indépendamment du système de refroidissement.

 

DH soumis à des valeurs seuil et plafond
En logement, l’indicateur DH est soumis à la fois à un seuil et à un plafond. Le seuil est fixé à DH = 350, ce qui correspond à environ 7 jours d’inconfort avec un dépassement continu de la température de confort de +2°C. Le logement est considéré comme confortable et conforme à la RE 2020 si l’indicateur DH calculé est < 350 DH.
 
Côté plafond, le DH doit être inférieur à un seuil maximal de 1250 DH. Ce seuil peut être modulé, c’est-à-dire augmenté, si le bâtiment est soumis à des contraintes de bruits extérieurs par exemple.  En effet, on considère, du fait de la nuisance sonore, que l’occupant pourra difficilement ouvrir ses fenêtres la nuit pour refroidir l’intérieur du bâtiment. Si le logement dépasse le seuil max de DH, alors il n’est pas règlementaire à la RE 2020 et sa conception doit être revue.

  

Le diable est dans l’intervalle
Si la valeur de l’indicateur DH calculé pour le bâtiment ou la maison individuelle, sans système de refroidissement actif, se situe dans l’intervalle compris entre le seuil et le plafond, par exemple 350 DH < DH Projet < 1250 DH pour une maison individuelle :

  •   la construction est conforme à la RE 2020, mais elle n’est pas qualifiée de confortable, elle est donc inconfortable vis-à-vis du confort d’été, 
  •  il lui est imposée une consommation de refroidissement « fictive » et progressive en suivant le niveau d’inconfort, c’est-à-dire selon le nombre de DH.  Plus le nombre de DH est proche de 1250 DH plus la consommation fictive sera élevée.

Cette consommation de refroidissement fictive ajoutée dans la consommation totale du bâtiment favorise l’intégration d’une ventilation double flux thermodynamique réversible (rafraîchissement actif) au projet de construction, ce qui permet d’atteindre l’objectif de confort d’été du logement.  

 

En bâtiment collectif

Selon les simulations du BE NRGYS, pour un bâtiment collectif en zone H2d (zone méditerranéenne), l’impact sur le Cep va de 0 à +8 ou +10 kWhep/m².an, selon que ce bâtiment est loin ou proche du plafond. Ce qui n’est pas du tout négligeable et peut conduire le bâtiment à ne pas respecter l’indicateur Cep,nr et donc ne pas être règlementaire.


Le but de cette consommation fictive est de pousser les concepteurs à envisager des systèmes passifs comme un puits climatique à air ou un puits hydraulique, une meilleure isolation thermique contre la chaleur, des vitrages à contrôle solaire, de meilleures protections solaires, etc. – pour descendre la valeur de l’indicateur DH calculé et améliorer le confort d’été.

 

Si le bâtiment est équipé d’un système de refroidissement actif comme un caisson double flux thermodynamique réversible dès sa conception, alors le bâtiment devra être inférieur au seuil haut et ses consommations de refroidissement réelles seront comptabilisés dans sa consommations total (Cep,nr).
 
Selon NRGYS, un bâtiment collectif neuf conçu à partir des habitudes acquises pour la RT 2012 aura systématiquement une valeur DH dans l’intervalle entre le seuil de 350 et le plafond, quelle que soit la zone climatique, sauf dans deux cas.

  •  Premièrement, en zone climatique H2c, en gros la Bretagne et le Cotentin, où l’indicateur DH calculé sera inférieur au seuil de 350 DH.
  • Deuxièmement, en zone climatique H3 et H2 où le plafond sera allègrement dépassé, la valeur calculée de DH dépassant 1900.

En raison du nouvel accent mis sur le confort d’été, les concepteurs vont devoir lui accorder au moins autant d’attention que le confort d’hiver, perdre les réflexes acquis avec la RT 2012 et en acquérir de nouveaux comme la conception d'un puits canadien.

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INFO RE2020 | Projets de décret et arrêtés relatifs à la réglementation environnementale 2020 (RE2020)


La RE2020 est la future réglementation environnementale des bâtiments neufs. Il s’agit donc de préparer les bâtiments qui seront les lieux de vie des Français pour les décennies à venir, en cohérence avec les objectifs de transition écologique du Gouvernement.

 

Aussi, avec la RE2020, le Gouvernement poursuit trois objectifs principaux :
• donner la priorité à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie ;
• diminuer l’impact carbone de la construction des bâtiments ;
• en garantir le confort en cas de forte chaleur

 

Ainsi, elle renforcera les exigences de performance énergétique et de confort estival des bâtiments neufs (cf. rafraichissement des logements par ventilation double flux et vmc thermodynamique) en comparaison de la réglementation thermique 2012 actuellement en vigueur ; elle introduira également de nouvelles exigences concernant les émissions de gaz à effet associées à la construction des bâtiments et à leurs consommations d’énergie.

 

Les projets de décret et arrêtés faisant l’objet de la présente consultation définissent les exigences applicables à la construction de bâtiments d’habitation en France métropolitaine, ainsi que la méthode de calcul permettant de qualifier la performance énergétique et environnementale de ces bâtiments, avec une entrée en vigueur prévue le 1er janvier 2022. Ils fixent également le cadre des exigences qui seront applicables pour les bâtiments de bureaux et d’enseignement primaire ou secondaire. Les exigences relatives aux bâtiments de bureaux et d’enseignement primaire ou secondaire seront complétées à court terme dans le cadre d’un arrêté modificatif.
À moyen terme, ces textes seront complétés par des exigences relatives aux constructions d’autres typologie de bâtiments (commerces, hôpitaux…). En attendant ce complément, ces autres typologies restent soumises à la réglementation thermique 2012 en vigueur.

 

Ces projets de textes fixent notamment les cinq exigences de résultat suivantes :
1 - l’optimisation de la conception énergétique du bâti indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre ;
2 - la limitation de la consommation d’énergie primaire et d’énergie primaire non renouvelable ;
3 - la limitation de l’impact sur le changement climatique associé à ces consommations ;
4 - la limitation de l’impact des composants du bâtiment sur le changement climatique ;
5 - la limitation des situations d’inconfort dans le bâtiment en période estivale.

 

Ces projets de textes seront complétés de deux autres ensembles de textes :
• des textes réglementaires relatifs aux méthodes de calcul et d’évaluation, au contenu, à la vérification et à la mise à disposition du public, des déclarations environnementales utilisées pour le calcul de la performance environnementale des bâtiments ;
• des textes relatifs aux études requises et aux procédures (attestations en particulier).
Enfin, avec un décalage d’environ un an, ces textes seront complétés avec les exigences relatives aux constructions de bâtiments d’autres usages, notamment tertiaires (commerces, hôpitaux…). Ce corpus de texte complet constituera la future RE2020.

Ces textes sont aujourd’hui soumis à consultation du public au titre de l’article L.123-19-1 du code de l’environnement.

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projets-de-decret-et-arretes-relatifs-aux-a2330.html

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RE2020 et le rafraîchissement des logements…

Durant les années 2007 à 2012, la méthode de calcul RT2005 et celle du label BBC ont fait le succès du couple chaudière à condensation + solaire thermique, en maison individuelle et en logements collectifs neufs. Les industriels avaient développé des packages techniques et commerciaux, associant condensation et solaire thermique.

 

L’Association pour l’Equilibre des Energies, une émanation directe d’Edf qui soutient sans réserve le développement du chauffage électrique, ne cessait alors de s’indigner contre la domination nette du gaz en construction neuve. Arrive la RT2012 avec une méthode de calcul différente de celle de la RT2005. Soudain, le couple chaudière gaz à condensation + solaire thermique ne ressort plus du tout comme une solution intéressante du point de vue réglementaire.

 

En maison individuelle, où l’obligation d’utiliser une petite quantité d’énergies renouvelables persistait dans la RT2012, il a été remplacé par le chauffe-eau thermodynamique, dont les ventes ont été multipliées par 4 entre 2013 et 2018, faisant de la France le premier marché d’Europe pour ce type d’appareils.

 

La RE2020 résulte d’une Directive Européenne

 

Faisons là-aussi un nouveau retour en arrière. La RE2020 n’est pas une intention purement française mais résulte directement de la Directive Européenne (UE) 2018/844 du Parlement Européen et du Conseil. Publiée le 30 Mai 2018, celle-ci succède à la Directive 2010/31/UE et l’approfondit.

 

Elle reprend notamment l’exigence, contenue dans l’article 9 de la Directive 2010/31/UE : « les Etats Membres veillent à ce que d’ici au 31 décembre 2020, tous les nouveaux bâtiments soient à consommation d’énergie quasi nulle ; et après le 31 décembre 2018, les nouveaux bâtiments occupés et possédés par les autorités publiques soient à consommation d’énergie quasi nulle ».

 

Les promesses non tenues de la loi relative à la transition énergétique de 2015

 

En toute discrétion, la France a laissé passer l’échéance du 31 décembre 2018. Pourtant, cette idée de bâtiments publics à consommation quasi nulle figurait dans l’article 8-II de la loi relative à la transition énergétique et à la croissance verte de 2015 qui stipule que « toutes les nouvelles constructions sous maîtrise d’ouvrage de l’État, de ses établissements publics ou des collectivités territoriales font preuve d’exemplarité énergétique et environnementale et sont, chaque fois que possible, à énergie positive et à haute performance environnementale ». 

 

Mais voilà, en 2019, ça n’a jamais été possible apparemment. Notre pays a cependant doublé sa mise. La Directive (UE) 2018/844 parle beaucoup d’énergie, mais à propos de l’empreinte carbone des bâtiments, elle demande seulement que soit systématiquement pratiquée une Analyse du Cycle de Vie (ACV) pour chaque bâtiment neuf.

 

La France a d’abord traduit « énergie quasi nulle » par Bepos (Bâtiment à énergie positive), dont Le décret du 21 décembre 2016, puis l’arrêté du 10 avril 2017 précisent la définition, et surtout ajouté un important volet carbone à la prochaine RE2020, à travers l’expérimentation E+C-. Les deux mêmes décrets et arrêté définissent également du bâtiment à haute performance environnementale. Jusqu’au 14 janvier 2020, nous en étions là.

 

Trois objectifs de la RE2020

 

Cette fois-ci, avec la RE2020 en préparation, le gouvernement a été nettement moins habile. Au lieu de raffiner la méthode de calcul RE2020 pour orienter le marché discrètement vers certains types de solutions, comme cela avait été fait habilement avec la RT2012, il a étalé ses intentions et énervé de nombreux participants à l’acte de construire, comme on dit.

 

En effet, le 14 janvier, dans un simple communiqué de presse, Elisabeth Borne, Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire, annonçait les trois priorités de la future RE2020.

 

Premièrement, diminuer l’impact des bâtiments neufs sur le climat, rappelant l’obligation d’une Analyse de Cycle de Vie (ACV) et appelant au développement de nouveaux modes constructifs qui émettent peu de gaz à effet de serre ou permettant d’en stocker. Ce qui a tout de suite rempli d’aise la filière bois et beaucoup énervé celles du ciment, du béton et de l’acier.

 

Deuxièmement, poursuivre l’amélioration de la performance énergétique et la baisse des consommations des bâtiments neufs, en insistant sur l’isolation thermique et promettant un renforcement de l’indicateur Bbio qui traduit la performance de l’enveloppe du bâtiment. Ici, rien que du bon. Ce second objectif écarte le compromis possible : un bâti médiocre associé des solutions thermiques très performantes.

 

Troisième objectif, garantir aux habitants que leur logement sera adapté aux conditions climatiques futures en introduisant un objectif de « confort d’été » pour que les bâtiments résistent mieux aux épisodes de canicules. Cet objectif ouvre un vaste chantier. Tout d’abord, les règlementations thermiques successives reposaient sur des historiques trentenaires des données météo . La Ministre indique peut-être une évolution vers la prise en compte explicite dans le calcul de données météo prévisionnelles pour les 30 prochaines années. On nous prédit des canicules plus sévères et plus fréquentes. Il serait absurde de ne pas en tenir compte dans la conception des logements. Pour les concepteurs, cet objectif remet les protections solaires au premier plan, conforte l’isolation thermique par l’extérieur plus efficace contre la chaleur et pose la question d’un rafraîchissement actif qui pourrait se faire notamment par la ventilation double flux thermodynamique.

 

Deux petites phrases qui tuent

 

Le troisième paragraphe de la seconde partie du communiqué de presse du 14 janvier indique que le coefficient de conversion de l’électricité en énergie primaire sera de 2,3 contre 2,58 aujourd’hui, et que le facteur d’émission de CO2 de l’électricité sera de 79 g/kWh. Objectivement, ces deux éléments donnent un coup de pouce formidable à l’électricité en construction neuve notamment avec une solution technique comme la ventilation double flux  associée à des bouches chauffantes.

 

L’enjeu de la RE2020, avec une performance encore accrue des bâtiments grâce à l’augmentation du Bbio, ne sera pas le chauffage face à des besoins de puissance de l’ordre de 800 à 1000 W pour un logement de 100 m², mais plutôt un besoin en rafraîchissement avec par exemple une VMC thermodynamique.

 

Un calendrier impossible

 

Le communiqué de presse du 14 janvier réaffirme aussi l’entrée en vigueur de la prochaine RE2020, avec ses deux volets carbone et énergie, au premier janvier 2021. Les textes et la méthode de calcul devraient être publiés à l’automne pour une application moins de trois mois plus tard.

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RE2020 : l'Etat fixe les règles du jeu pour une application en 2021

RE2020 : l'Etat fixe les règles du jeu pour une application en 2021

REGLEMENTATION. L'État vient de faire connaître les règles du jeu de la future réglementation environnementale 2020, qui sera appliquée à compter du 1er janvier 2021. Les arbitrages en faveur du chauffage électrique sont à présent inscrits dans le marbre.

 

L'État persiste et signe. La réglementation environnementale 2020 (RE2020) signera une montée en puissance du chauffage électrique dans les bâtiments (cf : convecteur design extra-plat Noblesse. En effet, par un communiqué de presse du 14 janvier 2020, le ministère de la Cohésion des territoires confirme que le coefficient d'énergie primaire (Cep) de l'électricité sera bien ramené de 2,58 à 2,3 et que le contenu carbone du chauffage électrique sera ramené à 79g/kWh (contre 210 dans l'expérimentation E+C-, censée préfigurer la RE2020). Le raisonnement des pouvoirs publics semble simple : qui dit baisse des émissions carbone dit utilisation d'énergie décarbonée, et qui dit énergie décarbonée dit notamment électricité nucléarisée ou renouvelable (solaire photovoltaïque). L'objectif de la stratégie nationale bas carbone 2050 est aujourd'hui érigé en principal horizon. Autre confirmation apportée par les pouvoirs publics : la RE2020, comme son nom ne l'indique pas, entrera en vigueur au 1er janvier 2021.

 

Garantir la fraîcheur en période de canicule

Le Gouvernement fixe le cap en trois points principaux : la RE 2020 devra diminuer l'empreinte carbone des bâtiments, améliorer leur performance énergétique et "garantir la fraîcheur pendant les étés caniculaires" (cf : ventilation double flux thermodynamique réversible) qui nous sont promis par le Giec. Les simulations sont d'ores et déjà lancées et tiennent compte des évolutions réglementaires évoquées ci-dessus. Le recours aux matériaux biosourcés qui stockent le carbone, aux modes constructifs peu émissifs, ou aux énergies décarbonées, sera encouragé. En matière d'efficacité énergétique, le "Bbio" sera renforcé, assure aussi le Gouvernement.

 

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Comment fonctionne une double flux thermodynamique par grand froid ?

De plus en plus de français se tournent vers la VMC double flux thermodynamique pour remplacer leurs vieilles installations de chauffage. Son fonctionnement est simple : elle récupère les calories présentes dans l’air extrait du logement afin de chauffer l’air insufflé dans le logement. Certains se posent la question du rendement de ce type d’équipement lors de périodes de grand froid. Cependant, plus la différence entre la température souhaitée et la température extérieure est grande, plus la ventilation double flux thermodynamique est performante et permet même d’atteindre des COP de 8 !

 

Pour vous aider au mieux dans votre choix, nous allons tenter de vous éclaircir sur le rendement d’une VMC thermodynamique par grand froid.

 

 

Une VMC double flux thermodynamique est composée de deux éléments principaux : un échangeur double flux à haut rendement, le plus souvent à plaques, et une pompe à chaleur intégré dans le caisson de ventilation double flux. Dans un premier temps, le récupérateur d’énergie à plaques se charge de récupérer les calories présentes dans l’air extrait pour préchauffer l’air neuf à quasiment la température ambiante (16-17°C). Dans un deuxième temps, la pompe à chaleur air-air prélève les calories présentes en sortie de l’échangeur passif à plaques, à environ 8°C, pour les transférer à l’air insufflé dans le local. La pompe à chaleur ne prélève donc pas de calories sur l’air extérieur. Un des grands avantages de la ventilation double flux thermodynamique est donc qu’il peut vous permettre de produire de l’air chaud.

 

 

De nombreuses ventilation double flux sont équipées de résistances électriques afin d’assurer la sécurité antigel de l’échangeur à plaques par grand froid. La VMC thermodynamique est équipé d’une batterie complémentaire sur l’air neuf, connectée directement à la pompe à chaleur, et permettant d’assurer une fonction antigel économique jusqu’à -20°C sans résistance électrique.

 

Afin d’accroitre la performance d’une ventilation double flux thermodynamique, il est aussi possible d’insérer un puits canadien sur l’air neuf. Le puits canadien permet d’augmenter la température de soufflage dans le logement en hiver et un pré-rafraîchissement passif en été.

 

 

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Avantages du puits canadien géothermique

Mal connu dans notre Pays, le procédé n’est pas nouveau. Le Puits canadien est un système géothermique, consistant à utiliser l’inertie thermique du sol pour réchauffer l’entrée d’air d’une ventilation double flux en hiver et rafraîchir le logement en été en s’appuyant sur le constat que la température de l’air extérieur peut avoir une grande variation (-20°c à + 35°c tout au long de l’année) alors que celle-ci reste relativement constante (12°c) à une profondeur de 1,5 à 2 mètres.

Le puits canadien sur boucle d’eau aussi appelé puits canadien hydraulique ou puits canadien géothermique, est une alternative intéressante au puits canadien classique à air.

Contrairement au puits canadien à air dont le tube enterré sert à véhiculer l’air extérieur, ce type de puits canadien utilise l’eau glycolée comme fluide caloporteur en circuit fermé. Un échangeur air-eau  placée sur la prise d’air extérieur, en amont de la ventilation double flux transfère la chaleur du réseau hydraulique au réseau aéraulique.

Il est composé d’un tube en PE-HD enterré à 1,5 m de profondeur minimum dans lequel circule de l’eau glycolée brassée par une pompe de circulation. Le fluide caloporteur récupère l’énergie de la terre pour la transmettre à l’air via un échangeur air/eau placé sur la gaine d'air neuf.

Le puits canadien à eau glycolée a le même rendement que le puits canadien à air et offre de nombreux avantages supplémentaires :

 

·         Plus économique à l'achat et au montage.

·         Facile à poser, pas de pente à respecter.

·         Encombrement réduit, tube de Ø 32 mm (au lieu de min. Ø 200 mm).

·         Système hygiénique, pas de condensats.

·         Pas de by-pass sur l'air extérieur.

·         Installation technique localisée dans une seule pièce.

·         Ne nécessite pas de regard ni de borne de prise d'air.

·         Aucun risque d'infiltration d'eau ou de gaz.

·         Peut être coulé dans les semelles des fondations du bâtiment.


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Nouveauté Genvex : la ventilation double flux thermodynamique preheat!

La ventilation double flux consiste à récupérer les calories de l'air extrait des pièces d'eau (cuisine, salle de bain, wc) afin de réchauffer l'air neuf qui est insufflé dans les pièces principales (séjour et chambres). A l'instar de la ventilation double flux haut rendement qui utilise un échangeur air-air pour récupérer l'énergie,  la ventilation double flux thermodynamique récupère les calories grâce à un système thermodynamique (pompe à chaleur) intégré dans le bloc vmc double flux (aucun groupe à l'extérieur!). La vmc double flux thermodynamique Genvex à la particularité d'avoir une double récupération d'énergie (échangeur air/air haut rendement + pompe à chaleur). Que se soit une ventilation double flux haut rendement ou une ventilation thermodynamique, il y a un risque de givrage de l'échangeur par température négative. Jusqu'à ce jour, il y avait trois possibilités pour pallier au gel de l'échangeur: l'utilisation d'un puits canadien (puits canadien hydraulique ou puits canadien à air), d'une batterie air/eau  raccordée sur un réseau de chauffage ou d'une résistance électrique. L'innovation Genvex consiste à insérer une batterie de préchauffage thermodynamique sur l'air neuf. La pompe à chaleur intégrer dans la ventilation thermodynamique assure alors une sécurité antigel jusqu'à -12°C ce qui est suffisant sur une grande partie de la France. L'utilisation de la pompe à chaleur comme sécurité antigel est source d'économie d'énergie notamment en regard de la résistance électrique qui est très employée. La gamme de ventilation double flux thermodynamique preheat Genvex est, comme la version Premium, réversible en procurant du rafraîchissement l'été et est également équipée d'un thermostat programmateur Optima.  


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Nouveauté Combi Genvex : VMC double flux thermodynamique combiné 3 en 1 !

Précurseur dans la ventilation double flux thermodynamique, Airsoft perfectionne encore son système Combi en multipliant les fonctions, jusqu'à le rendre totalement autonome pour une ventilation performante, une production de chauffage et d'eau chaude sanitaire très économique. La solution idéale pour répondre aux critères énergétiques des bâtiments basse consommation et la réglementation thermique RT2012.

 

Principe

L'air vicié chaud est extrait des sanitaires et de la cuisine via des bouches d'extraction puis  traverse la centrale double flux thermodynamique Combi de chez Genvex avant d'être rejeté vers l'extérieur, via un réseau de conduits. L'air neuf provenant de l'extérieur est amené dans la maison à l'aide d'un réseau de gaine. Il est filtré, puis traverse la centrale double flux thermodynamique genvex combi où il récupère les calories de l'air expulsé avant d'être redistribué dans les pièces de vie grâce au ventilateur de soufflage via des bouches de soufflage. La centrale intègre une VMC double flux à haut rendement avec un échangeur de chaleur à contre courant (95%), un ballon d’eau chaude de 185 litres et une pompe à chaleur. Celle-ci permet de chauffer l'air neuf avant de le diffuser dans les pièces de vies en hiver, d’avoir une production d’eau chaude sanitaire thermodynamique économe en énergie, en récupérant les calories gratuites disponibles dans l'air extrait. Le COMBI 185 GENVEX se pilote à l'aide d'un programmateur centralisé et de thermostats de zones.

La VMC double flux thermodynamique combiné Combi 185 Genvex est conçue pour des habitations ne nécessitant pas plus de 350 m3/heure de renouvellement d’air et vous apportera en plus jusqu’à 2100W de chauffage ainsi qu’une production d’eau chaude thermodynamique. Le Combi 185 GENVEX se combine volontiers avec des radiateurs rayonnants, un plafond chauffant rayonnant, un poêle, etc. afin de couvrir l’intégralité des besoins en chauffage.

 

Technologie de la ventilation thermodynamique Combi 185 Genvex
Le Combi 185 GENVEX, une solution 3 en 1 pour le confort de la maison :

- Le renouvellement d’air grâce à un système de ventilation double flux haut rendement avec un échangeur de chaleur à contre courant à haute efficacité (95%).

- La pompe à chaleur intégrée du Combi 185 GENVEX permet d’additionner les calories de l’air extérieur et de l’air extrait de la maison (principe du chauffage thermodynamique).

- L’énergie produite réchauffera d’une part un air sain pour ventiler et chauffer la maison et d’autre part couvrira en permanence les besoins en eau chaude sanitaire de la famille grâce au ballon thermodynamique.

 

VMC double flux haut rendement

Le Combi 185 GENVEX, référence sur le marché de la ventilation double flux, assure à la fois l’insufflation d’air neuf et l’extraction de l’air vicié grâce au système double flux. La VMC Double Flux Haut Rendement vous offre le confort thermique (air neuf réchauffé en hiver et rafraîchi en été) et préserve le confort acoustique (aucune entrée d’air directe sur l’extérieur). Grâce à son échangeur haut rendement (efficacité 95%) qui permet de réduire de plus de 20% votre facture de chauffage, c’est la solution appropriée à la demande d’économie d’énergie et de confort.

Le chauffage thermodynamique

Le chauffage thermodynamique utilise l'air (énergie gratuite et renouvelable) pour produire de la chaleur. Dans les échanges de chaleur, il y a transfert de chaleur d'une source froide (air extrait de la VMC double flux) à une source chaude (air insufflé de la VMC double flux dans la maison) grâce à un apport de travail (pompe à chaleur). Le chauffage thermodynamique est un système qui assure votre confort, puisqu’il élève la température ambiante à la température de confort en fonction des paramètres climatiques.

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